Au plus noir de la nuit
des tes envies suis la course,
de cet élan trouve la source,
et goûte :
l’amère et profonde saveur
des choses qui sont finies,
le sucré brûlant
de celles qui commencent,
le mal aigu des certitudes
et le précieux vertige,
l’ apesanteur magique
du doute.
Empli d’étoiles, désaltéré,
reprends ta route
sans craindre l’essoufflement.
Cours, fuis, chasse, tes rêves, tes peurs.
Sois toi-même ta proie, ton prédateur.
Va te chercher dessous tes mortes peaux
et de chaque renaissance célèbre le moment.
Invite la lune, le soleil, l’amour, le beau
et même en ton absence,
fais jouir ceux qui t’entourent.
Crée comme tu penses,
vis comme en plein jour.