LinoCut Freestyle au JArdin d’Alice

A partir des techniques classiques, rien n’est interdit, tout doit être essayé.
Pendant mes ateliers de linogravure , quand c’est la quatorzième fois qu’un grand ou un petit participant se plante la gouge dans la main, c’est le signe qu’il faut inventer quelquechose de nouveau, détourner la technique, pour garder le plaisir de faire, et écarter les dangers de l’ennui et des blessures.
Pour cette nouvelle session nombreuse et joyeuse qui a eu lieu en été 2015 au Jardin d’Alice, nous avons donc laissé tomber les gouges et outils habituels de gravure, contre les ciseaux et la colle. Au lieu de graver dans une matrice pleine, nous avons découpé les morceaux de lino avant de les coller sur un support en bois. Révolutionnaire mon cher!
Moyennant un petit temps de séchage, nous avons pu très vite passer au tirage, et expérimenter les variantes de couleurs, et de supports papiers de récup en tous genres.Les tirages ont été réalisés sur ma presse home-made.

Here is a taste of what it takes to reinvent the classical techniques of linocut. Too many of my apprentices ( young and old) had little accidents with the cutting tools. Too hard to use, too dangerous, too slow.. We were risking both boredom and danger. Time had come to find another way to produce printed matter. This new collective work session at the excellent artplace Jardin d’Alice, was the perfect occasion to experiment a new way by using no traditionnal cutting tools, but simple cissors and glue. the lino was cut first, and then sticked to the wood board. After a short drying, the boards were used to print brand new images,  with the help of my home-made press, which I am very proud of !